Récupérer l’eau de pluie est aujourd’hui devenu une nécessité face à la préservation de la ressource en eau et au changement climatique à l’œuvre, où d’importants épisodes pluvieux précèdent des étés très secs, voire caniculaires. La mise en place de stockage enterré d’eau de pluie ou la récupération à ciel ouvert sont une bonne solution pour assurer une partie de l’arrosage des jardins privés, des espaces verts publics, ou encore des jardins partagés qui connaissent aujourd’hui un engouement certain dans nos villes et villages. De plus, ces dispositifs sont un véritable moyen de sensibilisation de la population à la préservation de cette ressource.
Récupération à ciel ouvert
Les dispositifs de récupération à ciel ouvert présentent l’avantage d’être faciles d’installation, moins coûteux à l’achat et à la mise en œuvre et aussi plus aisés à entretenir, car plus accessibles. Ils correspondent à des besoins plus minimes en stockage qu’un système enterré, de 500 L jusqu’à 10 000 L et plus en installant des réservoirs en série, au niveau des descentes d’eau de pluie des toitures. Ainsi, ils se prêtent bien à la récupération d’eau de pluie des toitures de locaux municipaux, de bâtiments d’activités ou de maisons. De nouveaux genres de structures existent et, notamment autoporteuses, qui permettent de récolter de l’eau indépendamment d’une toiture, grâce à un collecteur. Avec un poids à vide peu conséquent, elles peuvent être installées dans les bennes des camions de service et alors servir de citernes d’arrosage pour les massifs d’annuelles et jardinières. Une implantation réfléchie, la végétalisation aisée des récupérateurs (nombreuses possibilités de perçage) ou encore un bardage bois permettent d’intégrer de façon qualitative ces équipements dans le paysage. Aussi, ces dispositifs sont sensibles aux températures négatives et il convient donc de réduire le niveau d’eau de 70 % de la capacité de la cuve avant les risques de gelées.
Les cuves enterrées
Les cuves enterrées sont des dispositifs plus conséquents à installer, et donc forcément plus onéreux à l’achat, mais notamment parce qu’ils permettent de stocker de 10 000 à plus de 70 000 L d’eau, avec un assemblage possible de cuves en série. Pour choisir la contenance, il faut définir les besoins en eau (arrosage des massifs de la commune, d’une parcelle de jardin, nettoiement des véhicules…), la surface de récupération (toiture de 10 m2 ou de 100 m2) et l’autonomie désirée (2 semaines, 1 mois), tout en prenant en compte la pluviométrie locale. Les fournisseurs de récupérateurs d’eau de pluie prodiguent souvent de bons conseils. Les cuves enterrées sont adaptées à de grandes toitures, comme celles d’une salle des fêtes ou d’un gymnase et permettent de libérer de l’espace à la surface du sol. En béton, en en polyéthylène ou encore en polyester, les différents matériaux existants permettent de répondre aux différentes contraintes d’accessibilité ou de circulation. A noter que, même si ces cuves ne sont pas sensibles au gel car enterrées dans le sol, il faut les vider chaque année pour leur nettoyage.
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