Tout d’abord, il faut savoir que le bois est représenté par de nombreuses essences indigènes ou exotiques, résineuses ou feuillues, toutes caractérisées par des propriétés physiques qui leur sont propres (veinage, massivité, humidité, tanins, teintes…). Si leurs aspects esthétiques font l’unanimité dans l’esprit des clients, leur durabilité et leur résistance peuvent, à tort, compromettre le positionnement des panneaux en bois dans l’espace privé. En effet, parce qu’il est composé de matières organiques, le bois est sujet à des attaques d’insectes xylophages et de champignons lignivores. Pour choisir les bois les plus appropriés pour un usage extérieur, il suffit de se référer aux classes d’emploi (naturelles ou après traitement), en fonction des risques d’exposition.
CLASSE 3 OU 4 ?
Cinq classes d’emploi sont répertoriées. Attention : ne pas confondre classe et garantie, la classe étant une nomenclature, et la garantie dépendante d’un choix industriel. Quoi qu’il en soit, pour un usage extérieur, un minimum classe 3 (obtenu après traitement ou non) est exigé, tant que le bois ne touche pas le sol. Si c’est le cas, des bois de classe 4 (obtenu après traitement ou non) s’imposent, en particulier pour les poteaux de fixation et les planches de soubassement. A côté des essences naturellement classe 4 (bois exotiques, robinier...), seul le pin, possédant un large aubier, permet d’atteindre ce classement (bois résineux). Même si le bois n’est pas en contact avec le sol, des fabricants proposent malgré tout des clôtures et des panneaux classe 4 afin de garantir leur pérennité (au-delà de 20 ans).