En plein essor, le padel, discipline accessible, ludique et conviviale, séduit chaque année de plus en plus de d’adeptes et compte actuellement environ 110 000 pratiquants en France, dont 11 000 sont classés. Ces derniers profitent de la multiplication des terrains (838 dans l’Hexagone) au sein de 365 clubs.
Ainsi, afin de piloter la nouvelle stratégie de développement du padel en France, le nouveau comité exécutif de la Fédération Française de Tennis a nommé Arnaud Di Pascale, comme directeur de la mission padel. Il sera sous la responsabilité directe d’Amélie Oudéa-Castéra, directrice générale. « Avec son expérience de joueur de haut niveau, mais aussi d’ancien DTN de la FFT, je suis convaincu qu’il relèvera avec succès ce magnifique challenge et qu’il saura exploiter l’immense potentiel de cette discipline au service de nos clubs », a indiqué Gilles Moretton, président de la FFT.
4 axes de développement
Lors de son intronisation, le nouveau directeur de la mission padel a évoqué les quatre axes de développement principaux :
-la création d’une licence padel, essentielle pour une meilleure reconnaissance de la discipline ;
-le renforcement du lien entre la FFT et tous les clubs de padel avec notamment la mise en place d’un véritable soutien ;
-le développement de la formation et de l’enseignement afin de mieux accompagner la pratique ;
-le renforcement de la position de la France sur la scène internationale en travaillant en étroite collaboration avec la Fédération Internationale de Padel (FIP).
Sur ce dernier point, la FFT souhaite développer un calendrier avec davantage de tournois FIP sur le territoire et, à terme, organiser un tournoi d’envergure international. L’objectif étant d’offrir un rayonnement plus important à cette discipline.
Pour rappel, en 2018, suite à l’obtention de la délégation ministériel de la FFT pour gérer le padel, celle-ci a créé le label « Plan Qualité Padel® » (PQP®), en échos au Plan Qualité Tennis® mis en place il y a une vingtaine d’années. Il s’agit de sociétés qui, tous les ans, font l'objet de contrôles qualité, en entreprise et sur chantier, via des auditeurs et des laboratoires indépendants.