Rappel des contrôles
obligatoires (aires de jeux) :
La norme NF EN 1176-7 précise différents types de périodicités et de contrôles auxquels les gestionnaires des aires de jeux doivent se soumettre.
Tout d’abord, un contrôle de routine (en fonction de la fréquentation et utilisation du site), qui consiste à vérifier la boulonnerie et la visserie, à constater les dégâts, les vols, l’usure du temps… Bref, observer la moindre défaillance et identifier les risques potentiels. La plupart du temps, ce sont les agents du service des jeux qui en ont la charge.
Deuxième étape : le contrôle fonctionnel, effectué tous les 1 à 3 mois par une société de maintenance (ou agents formés) et réparti comme suit : contrôle d’usure (planchers, barreaux, chaînes, câbles…), de la stabilité du jeu, de la propreté et des éléments de fixation.
Enfin, le contrôle annuel principal, réalisé généralement à l’aide d’un logiciel de saisie. L’état du sol, la propreté générale, les surfaces de sécurité, la stabilité de la structure, le ‘bouchage’ des tubes à leurs extrémités… sont vérifiés par les prestataires. Toutes les normes en vigueur sont vérifiées (toboggans, jeux sur ressort, balançoires…). Un contrôle des sols amortissants est aussi réalisé pour tester l’absorption de l’impact.
Cependant, pour gagner du temps et profiter de la présence de professionnels, la maintenance (remplacement des pièces usagées, nettoyage haute pression, injection de silicone pour réparer une fissure…) peut être réalisée en même temps que le contrôle. Certaines entreprises proposent même des contrats de maintenance à l’année.
Principales normes à vérifier lors du contrôle fonctionnel et annuel (aires de jeux) :
- NF EN 1176-1, relative notamment à la dimension de la surface d’impact autour de l’équipement. Elle est de 1,50 m si la HCL de l’équipement est comprise entre 0,6 et 1,50 m, ou de 2/3 HCL + 0,50 m si la HCL de l’équipement est supérieure à 1,50 m ;
- NF EN 1176-2 qui définit les impératifs techniques (zone de sécurité circulaire autour des balançoires à point de suspension unique). Concrètement, la zone d’impact se calcule à partir de la hauteur de suspension, de la largeur du siège, le tout corrélé à la nature du sol amortissant. Pour les assises des balançoires de type 1 (balançoire à un axe de rotation), de type 2 (balançoire à plusieurs axes de rotation) et de type 4 (balançoire à contact), dont la largeur de siège est inférieure à 500 mm, la largeur de la zone d’impact doit être au minimum de 1 750 mm ;
- NF EN 1176-3, qui régit les dimensions et la HCL (Hauteur de Chute Libre) des zones d’impact propres aux toboggans. Le sol amortissant doit couvrir un rayon de 1,5 m autour de la plate-forme de départ, située au sommet de la structure ;
- NF EN 1176-6, relative aux exigences de sécurité des équipements oscillants (balançoires à fléaux, jeux sur ressort…), indique que la zone d’impact autour du jeu doit couvrir un rayon d’au moins un mètre à partir des dimensions extérieures de la structure ;
- NF EN 1777, qui indique qu’en présence d’une HCL de plus de 60 cm, il est impératif de mettre en place un sol amortissant, qu’il soit en matériaux fluents (copeaux, graviers, écorces, sable…) ou, plus généralement, en revêtements synthétiques et/ou recyclés (sols coulés en EPDM, SBR, dalles, gazon…). C’est la capacité d’absorption intrinsèque à chaque matériau qui reste primordiale...