Bacs et jardinières sont conçus pour recevoir et contenir des végétaux hors-sol. De forme et de taille imposante, ces mobiliers se révèlent être une valeur ajoutée pour le paysage urbain. Mobiles, souvent dans la même ligne conceptuelle que les corbeilles et les bancs de proximité, ils permettent de créer des espaces modulables, changeants au gré des ambitions des concepteurs et des modifications structurelles de l’espace public.
Globalement, le châssis interne et les armatures des jardinières sont réalisés en acier mécanosoudé (tôle découpées et pliées, base de tubes ou profilés plats…) pour des questions de résistance. L’armature monobloc en acier peut être inoxydable, galvanisé à chaud et thermolaqué. Sans oublier l’acier Corten, dont certaines peintures d’imitation peuvent être réalisées sur métallisation. Plus personnelle, la découpe laser permet également d’apporter une grande liberté dans les motifs. Naturel et chaleureux, le bois (chêne, frêne…) fait écho aux plantations. Le rappel de l’origine végétale des lames de bois en regard de la végétation est très intéressant. Toujours en lien avec la nature, les matériaux en terre cuite ou en PEHD rotomoulés, entièrement recyclables, peuvent aussi constituer l’intégralité d’une jardinière, y compris le châssis !
Selon l’article L.521-2 du code de justice administrative, « le libre accès des riverains à la voie publique constitue un accessoire du droit de propriété lequel a le caractère d’une liberté fondamentale ». En d’autres termes, une collectivité ne peut pas priver les riverains privés de tout accès à l’espace public. Ainsi, positionner des jardinières et des bacs imposants dans l’espace public est, certes, un choix propre aux aménageurs, mais ce mobilier ne doit en aucun cas obstruer la circulation piétonne et automobile.Tout comme il est proscrit de placer une jardinière à moins d’1,4 m du bâti ! Les végétaux qui retombent sur les côtés des jardinières doivent aussi laisser un passage sous-jacent minimal de 2,2 m de haut. Ces précisions réglementaires proviennent de la loi n°2005-102 du 11 février 2005, reprises dans l’arrêté du 15 janvier 2007 et modifiées le 18 septembre 2012.