Les lames sont mises en mouvement l'une sur l'autre par des vis munies d'écrous type ‘Nylstop’ ou parfois, des écrous/contre-écrous. Ces vis permettent de régler le jeu des lames entre elles (entre 0,2 et 0,4 mm). Généralement, la lame inférieure est plus large que la lame supérieure. Deux raisons expliquent cela : tout d’abord, l’effet ‘peigne’, permettant de ‘ratisser’ les coupes au-dessus des haies ; mais cette sur-largeur est aussi une protection contre les coupures accidentelles.
Les professionnels disposent de plusieurs jeux de lames, mobiles ou non : dentelées, spatulées (limitant les diamètres de coupe), en losange, à dents arrondies (effet ‘peigne’ notamment)... mais toujours taillées dans la masse.
La capacité de coupe est définie par l’écartement des dents, où les branches sont sectionnées. Mais cette valeur est théorique ; il serait plus judicieux de prendre l’écartement des dents à mi-hauteur pour définir réellement les diamètres d’acceptation du matériel. En effet, l’engagement d’une branche de 2 cm de diamètre dans un espacement théorique de 2 cm aboutit à coup sûr à un blocage de la machine par dépassement du couple maximum admissible ! Heureusement, des systèmes de débrayage existent, mais il serait préférable d’opter pour des lamiers dont l’espacement inter-dents est d’environ 20 % plus large que le diamètre moyen des branches à couper.